Canitrail de Puget-Ville (83) - 16 mars 2014

En "apéro", cette jolie vidéo réalisée par une équipe du club de Lattes qui arrive juste après Laurence et Lucky, on se rend bien compte du type de parcours et de la super organisation (musique extra super bien choisie !) :

Et aussi cette vidéo réalisée par le fameux véto (voir plus bas !) où on voit bien Olivier, Lulu et Fabrice, avec la séquence Brutussesque à ne pas râter : à 3 minutes 15, Fabrice est aspiré par une auge à sanglier !!!

 

Au tour donc de Lucile de nous raconter l'aventure :-) !

"Récit du «Cani ‘Cake» de Pujet-Ville 2014
Euh pardon «Canitrail» !!!

Contrairement au titre qui annonce une promenade gourmande, nous ne sommes pas partis direction «Pujet-Ville» pour faire une retraite gastronomique et reposante !
Toute l’histoire commence il y a environ un mois, lorsque ma chère Lolo me dit innocemment :
«Lulu, il y a un canicross pas très loin le 2 mars». Waouh !!! Super contente l’espace d’un instant avant de m’apercevoir que le 2 mars c’était le jour de la fête des grands-mères (étant fleuriste…) Quelle déception… Lolo, qui avait gardé une autre info sous le coude, m’ajouta :
«Tu sais il y en a un autre dans la même région le 16 mars, mais il a l’air dur celui-là : 10km, 500m de dénivelé positif !!!». Tellement heureuse de pouvoir participer de nouveau à un canicross avec toute la troupe, ni une ni deux, je m’empresse de rétorquer à Lolo :
«T’inquiètes pas ça va le faire, on va s’entrainer». Oui, oui oui… Et bien vous allez me dire que c’est peut-être l’insouciance de la jeunesse qui m’a fait parler à ce moment-là…

 

Plein de bonnes intentions, nous avons mis en route deux semaines avant la course, une série d’entrainements avec montées, descentes, départ fictifs, etc… afin d’habituer nos fidèles compagnons à quatre pattes, mais également nos fidèles gambettes !! Je tiens d’ailleurs à féliciter l’assiduité de Sandrine et Lolo aux entrainements : elles étaient à deux doigts de s’endormir munies de leurs ceintures de canicross en guise d’oreiller…

Tous préinscrits (Fabrice, Lolo, Sandrine, Olivier et moi-même) pour cette nouvelle aventure… «Canitrail Pujet-Ville», nous voilà !!!
Ca y est le jour du départ est arrivé ! Le rendez-vous était donné à 17h chez Lolo et Fabrice pour dispatcher tout ce petit monde dans les différents véhicules. Le temps de faire les adieux (pas sûrs de revenir entiers) à nos proches respectifs et c’est parti :
Lolo, Fabrice, Olivier, accompagnés de Lucky, Hiris et sans oublier Tara, embarquent dans le camion.
Quant à nous Sandrine et moi ainsi que nos quatre pattes (Brutus et les morues j’ai nommé : Waska et Faëla) prenions place dans la « Sandrine’mobile ».

Voilà le convoi exceptionnel en route direction le 8.3 (chaud, chaud, chaud), enfin pas tout à fait car la porte du camion ne fermait pas… Et c’est parti !!! La route se déroula sans encombre. 2h30 plus tard : Brignoles, lieu de restauration pour tous !!! Qui a fait quoi pour manger ?? Surprise générale :
Sandrine : «un cake aux olives»
Moi : «un cake au lardons, et un cake aux fruits»
Et bien c’est que ça commence à en faire des cakes !! Bien évidemment, ne nous laissant pas mourir de faim, il y avait également des gâteaux au chocolat, des tartes aux pommes (faites par Olivier), de supers compotes à la chantilly de Lolo et sans oublier de bonnes pâtes réalisées par notre cuistot tout terrain : Fabrice. Donc vous l’avez compris, tout ce dont nous avions besoin afin d’être performant pour le lendemain !
Le festin terminé, c’est l’estomac léger que Lolo et Fabrice reprirent la route jusqu’à Pujet-Ville pour y installer leur camion. Pour Olivier, Sandrine et moi, l’hôtel B&B de Brignoles nous tendait les bras. Quelle bonne nuit que nous avons passée… N’est-ce pas Sandrine ! (rire : il faisait une chaleur étouffante et Brutus a dormi entre nous deux).

Après une nuit en demie teinte, le réveil retentit à 6h30, et c’est les yeux un peu collés que nous avons enfilé nos tenues de combats. Ainsi nous embarquions à bord de la Sandrine mobile, effectif : 4 chiens, 3 humains (il n’en fallait pas un de plus), pauvre Olivier… il croulait sous les léchouilles très affectueuses de Faëla… Petit fou rire matinal…
Au fur et à mesure de la route le stress monte, aaaaaaaaaah j’ai peur, qu’est-ce qui nous attend… Et là tout le monde y va de son pronostic :
Sandrine : «Tu vois là-bas la colline ? Eh bien je la sens bien…»
Olivier : «Oui à peu près ça mais moins pentue quand même les filles»
Moi : «…» gloups (avale sa salive)
Et puis ça y est le panneau « Pujet-Ville » se profile à l’horizon : «Pujet-Ville, Pujet-Ville, tralalalalaire…». Arrivée à bon port, oulala il y en a du monde, que des athlètes hyper musclés, et toujours cette méga championne d’Europe… Chercher les intrus… 
Moi : «mince j’aurai dû mettre mon t-shirt du club de volley» !!! [ndlr : Lucile et Laurence sont coéquipières de volley-ball.]

Allez, direction le contrôle véto et retrait des dossards. Une petite lecture de puce, contrôle des vaccinations et c’est dans la poche (Nb : le véto était plutôt pas mal, mais pas de puce à faire vérifier pour les humains…) Bon, bon allez on se reconcentre un peu…

Tous les chiens s’agitent, beaucoup d’aboiements, de sauts dans tous les sens, le départ est imminent (félicitation à notre petite meute, tous ont été de vrais modèles). Pour l’occasion une grande ligne jaune est tracée au sol, où nous y sommes tous agglutinés. Juste avant le décompte, Olivier nous souffle :
«Attention au départ, il y a un champ plein de flotte, alors passez à gauche ou à droite, mais pas au milieu, si vous ne voulez pas avoir les pieds trempés pendant 10km !»
AAAAAAAH !!! Encore plus stressée avec tout ça (toujours impressionnant les départs) et puis pas le temps de cogiter, 3, 2, 1 … GOOOOOOO !!! On essaie tant bien que mal de retenir un peu les chiens, histoire de pouvoir tenir les 10km, surtout que cette « petite course » commence par 2km de montée !!!
Début de la montée, prise à un rythme soutenu, les participants sont toujours proches les uns des autres et l’enthousiasme de départ se fait encore ressentir… Premier lacet et déjà des distances apparaissent entre les coureurs, il faut essayer de trouver son rythme de croisière, mais ce n’est pas chose facile à cause du dénivelé… Les premiers lacets se franchissent plutôt bien, une pensée nous traverse alors l’esprit : «Si c’est comme ça tout le long ça devrait aller…» Que nenni !!! Au détour du quatrième tournant tout se corse : le chemin s’escarpe pour tracer tout droit dans la colline direction la « tour du faucon ». N’est-ce pas Olivier !!! (Vous comprendrez plus tard). Et là c’est le début de la fin… impossible de courir, mes jambes ne fonctionnent plus… et il fait une chaleur… et nous ne sommes qu’à 2km… Horrible, affreux !!! Voilà mes premières pensées… Mais voyant ma louloutte battante comme jamais et pleine d’énergie, je repris tant bien que mal un esprit positif et vaillant !!! Petite confidence : c’était une course moitié marche, moitié course = impossibilité de faire autrement, trop de difficultés techniques !!!
Et c’est ainsi que les groupes se sont formés, Olivier gambadait devant (talonnant toujours la même, la bête à abattre pour la prochaine fois : la championne d’Europe ;-) Fabrice et moi étions isolés en milieu de peloton, précédant Lolo et Sandrine. Pauvre Fabrice, contraint par Faëla de rester à mon rythme : cette dernière s’asseyait et ne bougeait plus une patte dès qu’elle se trouvait au-delà de 15m de moi.
La course battait son plein sous une étonnante chaleur, entre montées harassantes et descentes vertigineuses (pauvre Sandrine… «Brutuuus»), heureusement plusieurs ravitaillements étaient mis en place pour les toutous.
Quel parcours… très sportif, mais tellement magnifique de part de très beaux points de vue panoramiques sur la vallée.

Olivier est arrivé le premier de notre team, 8ème sur 48 participant (et 2ème vétéran 1), Fabrice se classe 29 sur 48, Lolo 41 sur 48, Sandrine 46 sur 48, et moi-même 31 sur 48.

Après l’effort le réconfort ! dit le proverbe, et bien ce n’est pas tombé dans les oreilles de n’importe qui, direction le ravito ! Au menu : sandwich fourré pour tous : avec pâté + fromage + rosette + mousse de canard + babybel !!!
Comme nous sommes de grands gourmands (et qu’il restait encore un cake je vous le rappelle) nous sommes allés au camion débriefer autour d’une p’tite mousse accompagnée d’une part de cake.
Sandrine : «Non mais j’ai eu l’impression de faire que de la descente… j’ai tout essayé pour m’en sortir : petits pas, grand pas les bras tendus, pas en crabe, pas chassés… (non là j’en rajoute un peu ;-) )
Olivier et moi : «Quoi que de la descente ??? On plutôt vu les montées nous !!!»
Lolo : «Elle était belle la tour !»
Fabrice : «Oh oui et la vue de là-haut superbe…»
Olivier : «La tour ??? Mais quelle tour ???» Fou rire général !!!
Petite précision tout de même, cette tour était inratable !!! Mais bon à sa décharge, il avait une casquette alors on le pardonne…

Et on lui pardonne tellement qu’on va même refaire la montée de l’extrême pour qu’il puisse voir la fameuse « tour du faucon » !!! Nb : parcours marché perçu totalement différent que couru… Sans doute l’adrénaline de la course…

De retour aux voitures, déjà l’heure du départ, tous les chiens se sont endormis, nous reprenons alors la route plein de beaux souvenirs en tête… Voilà pour perpétuer le petit rituel des comptes rendus de canicross : alors à quand la prochaine date ????"